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La littérature de jeunesse au CP - 7.Conclusion

Conclusion

De manière générale, les livres de littérature de jeunesse ne servent pas à l’apprentissage de la lecture, pas plus en 1990 qu’en 1999. En effet, les données révèlent que, dans leur grande majorité, les livres de littérature de jeunesse ne sont pas le point de départ des activités de lecture. C’est avant tout et surtout le manuel de lecture et la méthode qui s’y rattache qui servent aux enseignants pour conduire les enfants dans l’apprentissage de la lecture.

De la même façon, si les livres de jeunesse occupent une place importante chez les enseignants, parmi les outils utilisés en classe, ils sont considérés plutôt comme un outil d’appoint et relégué à une place secondaire (par rapport au manuel de lecture).

La façon dont ils sont utilisés en classe par les enseignants, qui les lisent aux élèves ou les donnent à lire à l’un deux pour les lire aux autres, vient conforter la position qu’ils occupent dans l’enseignement de la lecture. Pour préciser ce dernier point, peut-être faut-il faire la différence entre deux pratiques, " donner à lire " et " donner pour lire ". En effet, " donner à lire " renvoie à une activité complémentaire, quand le travail d’apprentissage a été effectué. A l’inverse "donner pour lire " implique la notion d’apprentissage et renvoie à des situations d’apprentissage où les élèves se servent des livres de littérature de jeunesse pour apprendre à lire ou à mieux lire. Les résultats observés montrent que les enseignants " donnent à lire " des livres de littérature de jeunesse aux élèves bien plus qu’ils ne les " donnent pour lire ", ce qui permet de dire que la littérature de jeunesse est, le plus souvent, un outil d’appoint indirect.

Un autre révélateur de la fonction qu’occupent les livres de littérature de jeunesse dans l’enseignement est la fréquentation du coin lecture. L’utilisation qui en est faite ne la fait pas apparaître comme un coin de travail, où on va pour chercher par exemple des informations. Au contraire, le plus grand nombre des enseignants y envoient leurs élèves lorsqu’ils ont fini leurs activités, le considérant comme un coin de détente et les livres de littérature comme un outil de loisir. Se positionner ainsi, c’est faire des livres de littérature de jeunesse un outil secondaire par rapport au manuel de lecture. Cette idée est renforcée par la fréquentation des bibliothèques où la bibliothèque de l’école apparaît privilégiée par rapport à toutes les autres, faisant alors des livres de littérature de jeunesse un outil essentiellement de l’école, que l’on voit à l’école, que l’on trouve à l’école et qu’il faut lire à l’école.

Ainsi, penser que dans l’école française les élèves apprennent massivement à lire avec des livres de littérature de jeunesse n’est pas exact. Mais qu’en est-il de la situation près de 10 ans après la deuxième enquête ?


Date de création : 09/06/2007 @ 10:13
Dernière modification : 09/06/2007 @ 10:13
Catégorie : La littérature de jeunesse au CP


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